L’histoire d’une couverture

La couverture d’un nouveau livre demande toujours beaucoup de réflexion… et de travail. Après tout, elle constitue le premier contact avec le lecteur. C’est elle qu’il voit lorsqu’il arrive en librairie et qu’il le prend en main.

Quand j’ai commencé à travailler sur mon nouveau livre, je n’avais pas encore le titre définitif du projet. Ja savais ce que cet ouvrage allait contenir: des dessins d’une année très particulière, entachée par la crise du coronavirus. Une année durant laquelle les sportifs ont été privés de compétition, obligé d’observer la crise depuis les gradins. Et voilà le concept: si l’année passée, j’avais emmené mes personnages dans les vestiaires, de devait les dessiner en tribune, bloqués. Triste de devoir céder le terrain au coronavirus.

Voilà comment est née l’idée. Ensuite, j’avais envie que l’on retrouve, tous les sportifs qui ont fait l’actualité durant l’année. J’aime les couvertures chargées, pleines de petits éléments qu’il faut chercher et interpréter…

Mais quand j’ai eu l’idée, il a encore fallu encore plusieurs étapes… et toute une série d’essais. Jugez plutôt :

Ceci était le premier crayonné pour la couverture du livre. Il ne s’appelait pas encore « Balles et Masques ». Son titre provisoire était « ça va pas recommencer… » Mais les covid prenaient trop de place. On ne voyait pas assez les sportifs que j’ai l’habitude de dessiner…
Même si les covid dessinés sont au premier plan, la tribune et ses occupants est plus visible. C’est un premier test, avec Thomas Meunier, Vincent Kompany et Kevin Debruyne en premier plan..
Une version quasi définitive de la cover au feutre. C’est ce dessin qui a été scanné pour être mis en couleurs. Cela n’a toutefois pas empêché quelques modifications, par la suite. En effet, je n’étais toujours pas satisfait de certains personnages. Je les ai refaits, séparément. Re-scannés, puis intégrés… Pour ces nouvelles têtes, de nouveaux essais, comme ceux ci-dessous de Vincent Vanasch et Eddy Merckx…

Après la phase des crayonnés, du feutre, vient celle sur ordinateur, pour le coloriage. Je scanne mes dessins, j’assemble parfois quelques scans différents. Et puis, je commence les couleurs. Elles apportent une nouvelle dimension au dessin, forcément. Mais ce n’est pas toujours simple.