La couverture d’un nouveau livre demande toujours beaucoup de réflexion… et de travail. Après tout, elle constitue le premier contact avec le lecteur. C’est elle qu’il voit lorsqu’il arrive en librairie et qu’il le prend en main.
Quand j’ai commencé à travailler sur mon nouveau livre, je n’avais pas encore le titre définitif du projet. Ja savais ce que cet ouvrage allait contenir: des dessins d’une année très particulière, entachée par la crise du coronavirus. Une année durant laquelle les sportifs ont été privés de compétition, obligé d’observer la crise depuis les gradins. Et voilà le concept: si l’année passée, j’avais emmené mes personnages dans les vestiaires, de devait les dessiner en tribune, bloqués. Triste de devoir céder le terrain au coronavirus.
Voilà comment est née l’idée. Ensuite, j’avais envie que l’on retrouve, tous les sportifs qui ont fait l’actualité durant l’année. J’aime les couvertures chargées, pleines de petits éléments qu’il faut chercher et interpréter…
Mais quand j’ai eu l’idée, il a encore fallu encore plusieurs étapes… et toute une série d’essais. Jugez plutôt :
Après la phase des crayonnés, du feutre, vient celle sur ordinateur, pour le coloriage. Je scanne mes dessins, j’assemble parfois quelques scans différents. Et puis, je commence les couleurs. Elles apportent une nouvelle dimension au dessin, forcément. Mais ce n’est pas toujours simple.