Le dîner de cons
Par le plus grand des hasards, j’étais avec Mehdi Bayat 4 jours avant ce match entre Charleroi et le Standard. J’ai perçu, le temps d’un instant, une certaine inquiétude chez le dirigeant du club carolo lorsque nous avons évoqué le derby wallon. Bien sûr, il y a eu des précédents, mais Mehdi me paraissait plus préoccupé que jamais…Comme s’il sentait que quelque chose allait se produire. C’est facile de l’écrire après coup, bien entendu, mais je me demande si ce qui est arrivé ce dimanche 04 décembre ne tient pas autant à la fatalité qu’à la connerie de certains. Cela devait arriver un jour.
La fatalité c’est comme les cons : on ne peut rien y faire.
C’est donc l’oreille collée à la radio tout en réalisant mon dessin pour la DH, que je travaille ce soir là..
Dès le premier incident, j’ai senti, que j’allais devoir orienter mon crayon vers une caricature qui allait me servir de défouloir contre l’imbécilité de certains « supporters » sans cervelle.
La suite allait malheureusement me donner raison. Les cons aussi.
Ces mêmes cons qui pensent que réaliser un tifo avec la tête de Defour est de bon goût. Ces mêmes cons qui insultent via une banderole mes collègues Pierre Deprez et Thierry Luthers. Ces mêmes cons qui se déchainent sur les réseaux sociaux ou sur les sites de quotidiens. Ces mêmes cons qui s’invitent à la table du championnat de football et qui vous montrent comment ils ont réalisé la Tour Eiffel avec des briquets et des fumigènes.
J’aime décidément pas les cons.
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